Par-delà l'horizon,
Où se trouve le berceau de l'Astre,
Et s'arrête la civilisation,
Niche le désastre.

Mille salles donnant mille trônes,
Autant de soldats montant garde éternelle,
Défiant les cyclones,
Depuis leur citadelle.

De roches et de peurs,
Le Peuple disparu,
N'a pas besoin de sauveur,
Car il recevra son dû.

L'Etoile des Plaines,
Guidera son errance,
Jusqu'à la lointaine,
Où fut tuée toute espérance.

Sarnor,
Ta fin arrivera,
Renversées seront tes citées d'or,
Et ton peuple souffrira.

Ce poème aux allures de prophétie résonne parfois le soir dans tout le continent, toujours autour d'un endroit où l'on trouve des sujets du Royaume de Sarnor. Entonné par des inconnus jamais attrapés jusqu'à présent, il intrigue de plus en plus les amateurs de ragots. A Valyria, autour de l'ambassade du Royaume, on a même retrouvé la dernière strophe écrite en lettres poisseuses sur un mur du bâtiment. Le texte était accompagné d'un dessin de ce qui semblerait être un soleil éclatant.

Nul n'a aucune idée de ce que cela signifie. Les Sarnores eux-mêmes semblent complètement décontenancés par ces menaces. Sans doute les plus érudits d'entre eux ont leur soupçons, mais ils se montrent surprenamment hostiles à toute forme d'interrogation à ce sujet.