La Magie valyrienne
Poudlard, mais avec des Dragons
La Magie irrigue Valyria, et en particulier sa capitale. Épicentre du pouvoir politique des Valyriens, c’est aussi l’épicentre de leur savoir - le dressage de dragons, la forge d’acier valyrien - intrinsèquement lié au merveilleux.
Comme le veut le dicton : “la Magie implique forcément un sacrifice”. C’est la règle première, que tous ont acceptée et que certains cultivent même avec une certaine outrance. L'utilisation de la magie demande à la fois une grande force physique - chaque incantation, chaque enchantement fatiguant le corps à des degrés différents - mais également une grande connaissance - selon le type de magie invoquée. De même, la Magie fait partie intégrante de son mage : si ce dernier est trop affaibli, voir malade ou pire, mort, l’effet de ses enchantements s’en ressentira et dans le dernier cas, l'enchantement s’éteint complètement.
On délimite traditionnellement deux grandes catégories de magie : la science-magie et la sang-magie. La première est tournée vers la création, tandis que la seconde verse davantage dans l’occultisme
Si la science-magie est bien évidemment pratiquée par les mages, elle est également enseignées par eux à d’autres guildes, notamment celle des forgerons et des orfèvres. Il n’est d’ailleurs pas rare que des ateliers paient un mage de façon régulière pour qu’ils travaillent de concert, afin de développer de nouvelles matières, et savoirs-faires.
La science-magie n’est jamais innée : elle s’apprend, après un long processus, très complexe et qui exige une certaine dextérité. C’est une magie fine, précise, et très élégante. Il arrive d’ailleurs que lors de grandes fêtes, archi-mages et apprentis soient invités à faire quelques démonstrations, ce qui fait partie intégrante de la bonne ou de la mauvaise réputation d’un mage. Une science-magie recluse et solitaire est très mal vue, tant par les initiés - elle participe de leur rayonnement et de l’avancée scientifique - que des populations.
Parmi les merveilles connues de la science-magie, on énumère cinq grandes disciplines.
Cette technique si particulière, comprenant des incantations complexes, confère une légèreté et un tranchant sans égal aux lames ainsi conçues. L'utilisation du feu-dragon est également nécessaire, ce pourquoi le concours des Seigneurs Dragons est indispensable à l'entreprise. De plus, toute fabrication d'épée en acier valyrien requiert un sacrifice sanglant, et depuis la venue d'esclaves à Valyria, ces derniers sont les principaux destinés à mourir pour la science.
La puissance de ces petits symboles est redoutable. Le bon tracé, le bon placement, peut déterminer la destruction de villes entières, ou à l'inverse, les protéger de tout mal terrestre ou surnaturel.
L'art - car s'en est un ! - subtil de la distillation de potions, de philtres, de remèdes mais aussi de poisons, de sels toxiques et de baumes brûlants. Une erreur d'ingrédients et les conséquences sont catastrophiques.
Si un mage suffisamment puissant pose ses mains sur une plaie, ou entreprend une série d'incantations pour libérer le sujet de maux terribles, la médecine traditionnelle ne peut que s'incliner. Si même un mage ne peut rien contre la Mort - du moins, l'en est-il fortement découragé - nombreux soldats de Valyria ont eu recours aux soins miraculeux du Collège.
L’apanage des mages par excellence, cette science fait toute leur fierté et le respect que les populations éprouvent à leur égard. De la flammèche allumée au creux d'une paume, à la puissante concentration de feu projetée sur un ennemi, elle est la forme de magie la plus dangereuse et destructrice après le feu-dragon.
Si la pratique de la sang-magie est l’apanage exclusif des mages, le sang de chaque Valyrien a des propriétés magiques. C’est pourquoi la notion de “sang-pur” est une réalité : plus le sang n’a pas été altéré, plus il est puissant et utilisé pour de grandes incantations.
La pureté du sang détermine également l’affinité des Seigneurs Dragons à leur créature - plus leur sang est pur, plus l’osmose entre le chevaucheur et le dragon est forte, et plus le contrôle de la créature est instinctive. Seuls les Valyriens dont le sang est des plus purs arrivent à maîtriser parfaitement le feu-dragon ; ainsi, les Seigneurs Dragons dont le lignage est pur se voient souvent confier des postes militaires de grande importance.
La pureté du sang peut se déterminer de deux façons différentes. La plus évidente est de recourir aux unions incestueuses, ce pourquoi les Valyriens du Sud pratiquent quasi exclusivement des mariages consanguins. En outre, la traditionnelle Épreuve du Feu, à laquelle chaque nouveau né est livré, permet de déterminer la pureté du sang car plus le sang est pur, moins l’enfant ne gardera de cicatrices et de séquelles de son baptême.
Les mages peuvent pratiquer la sang-magie en utilisant leur propre sang, ou bien en utilisant celui des autres. Le principe est simple : la provenance du sang détermine la destination du sortilège. Ainsi, si un mage est consulté sur l’avenir d’un enfant, il lui faudra au préalable disposer de quelques gouttes de sang du nouveau né.
Si la sang-magie a pour réputation d’être une magie occulte, c’est que sa pratique est particulièrement dangereuse. Tout comme la science-magie, elle réclame sacrifice ; plus elle est utilisée, pour elle fatigue. De même, ceux qui ont recours à un mage en leur donnant leur sang voient leur esprit altéré, jusqu’à parfois tomber dans un fanatisme et une folie profonde. Si plusieurs mages du Collège tentent de trouver le moyen de limiter les effets secondaires de l’utilisation de la sang-magie, aucun des nombreux travaux de recherche lancés sur le sujet n’a encore porté de fruits.
Parmi les secrets découverts de la sang-magie, on dénombre cinq grandes disciplines.
Des soldats d'ombre à l'appel de créatures démoniaques, l'invocation est une technique aussi crainte que délicate.
A la frontière entre la science et le mysticisme, la divination est le point de jonction entre magie et religion. Les prêtres sont au moins aussi puissants que les acolytes du Collège lorsqu'il s'agit de démêler le vrai du faux dans les feux ronflants. La divination est utilisée lors de plusieurs cérémonies clés de la vie valyrienne - de la naissance au tombeau - mais il y a toujours un risque à s'aventurer trop loin dans le futur. La véracité de la prédiction dépend du mage ou du prêtre.
Savoir complexe, savoir redouté, seuls les archi-mages les plus sages osent s'aventurer sur le terrain du réveil des morts. Lorsque cela est pratiqué, c'est toujours dans un but académique et jamais dans un but politique ou conquérant. Le respect de l'Au-delà est une frontière que même les plus érudits ne franchiront jamais.
Parfois utilisée pour apaiser les souffrances d'un malheureux sur le point de rejoindre l'éternité brûlante, la magie mentale est aussi l'outil privilégié des questionnements en tous genres. La justice valyrienne n'hésite pas à recourir aux mages pour interroger ses prisonniers, ou tous ceux qu'elle soupçonne de contrevenir à ses lois.
Si la transformation animale est un traditionnel spectacle pour la noblesse , la transformation humaine - telle que pratiquée également par les adeptes du Dieu Sang Visage - est fortement contrôlée. Prendre l'apparence d'un autre signifie sa mort, et l'on ne tue pas impunément à Valyria.
Les mages de Valyria sont une entité politique à part entière. La plupart d’entre eux sont rassemblés au Collège des Mages qui est l’organe centralisant les ressources des adeptes de la magie dans la capitale et au-delà.
Si les mages sont – à l’instar des futurs mestres de Westeros – gardiens du savoir des Valyriens, ils ont eux-mêmes leurs propres objectifs politiques et d’influence. Ainsi, lorsqu’un jeune rejoint leurs rangs, il ne renie ni son nom, ni ses origines, et peut donc, une fois sa formation achevée, retourner au service de sa famille… ou d’une autre. Toutefois, la plupart d’entre eux se concentre sur la recherche ésotérique et les ensorcellements. S’il est possible pour un mage d’être effectivement indépendant du Collège, il ou elle doit pouvoir compter sur le patronage de quelconque personnage puissant pour financer ses différentes expériences et le fonctionnement global de ses sorts. Le Collège est tenu pour responsable du comportement de tous les mages de Valyria. Légalement, la magie ne peut en aucun cas interférer avec la volonté de Drivo.
L’admission au Collège se fait en règle générale autour des quatorze ans, sans distinction de classe, ni de genre. S’il n’y a pas de distinction au moment de l’admission, l’accession à cette dernière n’est pas la même en fonction des origines de chacun :
Le Collège des Mages est dirigé par un Magister secondé par dix archimages. Le Magister est en règle générale le plus instruit et le plus puissant des mages de la péninsule et se trouve souvent désigné par le Magister précédent pour lui succéder. Les archimages sont les gardiens des différents savoirs magiques de Valyria, et chacun est expert dans l’une des dix disciplines de la magie valyrienne. Ces dernières sont :
Comme exprimé dans l’annexe sur la magie, certaines pratiques sont plus réglementées que d’autres, notamment la domination mentale, la métamorphose et, bien sûr, la nécromancie.
Les mages sont en perpétuel apprentissage mais leur parcours est rythmé par le passage d’un cercle à un autre. Traditionnellement, la plupart des mages ne vont au-delà du quatrième. La pratique des disciplines restreintes n’est pas autorisée avant le cinquième cercle.
Généralités
Comme le veut le dicton : “la Magie implique forcément un sacrifice”. C’est la règle première, que tous ont acceptée et que certains cultivent même avec une certaine outrance. L'utilisation de la magie demande à la fois une grande force physique - chaque incantation, chaque enchantement fatiguant le corps à des degrés différents - mais également une grande connaissance - selon le type de magie invoquée. De même, la Magie fait partie intégrante de son mage : si ce dernier est trop affaibli, voir malade ou pire, mort, l’effet de ses enchantements s’en ressentira et dans le dernier cas, l'enchantement s’éteint complètement.
On délimite traditionnellement deux grandes catégories de magie : la science-magie et la sang-magie. La première est tournée vers la création, tandis que la seconde verse davantage dans l’occultisme
La Science-Magie
Si la science-magie est bien évidemment pratiquée par les mages, elle est également enseignées par eux à d’autres guildes, notamment celle des forgerons et des orfèvres. Il n’est d’ailleurs pas rare que des ateliers paient un mage de façon régulière pour qu’ils travaillent de concert, afin de développer de nouvelles matières, et savoirs-faires.
La science-magie n’est jamais innée : elle s’apprend, après un long processus, très complexe et qui exige une certaine dextérité. C’est une magie fine, précise, et très élégante. Il arrive d’ailleurs que lors de grandes fêtes, archi-mages et apprentis soient invités à faire quelques démonstrations, ce qui fait partie intégrante de la bonne ou de la mauvaise réputation d’un mage. Une science-magie recluse et solitaire est très mal vue, tant par les initiés - elle participe de leur rayonnement et de l’avancée scientifique - que des populations.
Parmi les merveilles connues de la science-magie, on énumère cinq grandes disciplines.
La forge d'acier valyrien
Cette technique si particulière, comprenant des incantations complexes, confère une légèreté et un tranchant sans égal aux lames ainsi conçues. L'utilisation du feu-dragon est également nécessaire, ce pourquoi le concours des Seigneurs Dragons est indispensable à l'entreprise. De plus, toute fabrication d'épée en acier valyrien requiert un sacrifice sanglant, et depuis la venue d'esclaves à Valyria, ces derniers sont les principaux destinés à mourir pour la science.
L'incantation runique
La puissance de ces petits symboles est redoutable. Le bon tracé, le bon placement, peut déterminer la destruction de villes entières, ou à l'inverse, les protéger de tout mal terrestre ou surnaturel.
L'alchimie
L'art - car s'en est un ! - subtil de la distillation de potions, de philtres, de remèdes mais aussi de poisons, de sels toxiques et de baumes brûlants. Une erreur d'ingrédients et les conséquences sont catastrophiques.
La guérison
Si un mage suffisamment puissant pose ses mains sur une plaie, ou entreprend une série d'incantations pour libérer le sujet de maux terribles, la médecine traditionnelle ne peut que s'incliner. Si même un mage ne peut rien contre la Mort - du moins, l'en est-il fortement découragé - nombreux soldats de Valyria ont eu recours aux soins miraculeux du Collège.
La pyromancie
L’apanage des mages par excellence, cette science fait toute leur fierté et le respect que les populations éprouvent à leur égard. De la flammèche allumée au creux d'une paume, à la puissante concentration de feu projetée sur un ennemi, elle est la forme de magie la plus dangereuse et destructrice après le feu-dragon.
La Sang-Magie
Si la pratique de la sang-magie est l’apanage exclusif des mages, le sang de chaque Valyrien a des propriétés magiques. C’est pourquoi la notion de “sang-pur” est une réalité : plus le sang n’a pas été altéré, plus il est puissant et utilisé pour de grandes incantations.
La pureté du sang détermine également l’affinité des Seigneurs Dragons à leur créature - plus leur sang est pur, plus l’osmose entre le chevaucheur et le dragon est forte, et plus le contrôle de la créature est instinctive. Seuls les Valyriens dont le sang est des plus purs arrivent à maîtriser parfaitement le feu-dragon ; ainsi, les Seigneurs Dragons dont le lignage est pur se voient souvent confier des postes militaires de grande importance.
La pureté du sang peut se déterminer de deux façons différentes. La plus évidente est de recourir aux unions incestueuses, ce pourquoi les Valyriens du Sud pratiquent quasi exclusivement des mariages consanguins. En outre, la traditionnelle Épreuve du Feu, à laquelle chaque nouveau né est livré, permet de déterminer la pureté du sang car plus le sang est pur, moins l’enfant ne gardera de cicatrices et de séquelles de son baptême.
Les mages peuvent pratiquer la sang-magie en utilisant leur propre sang, ou bien en utilisant celui des autres. Le principe est simple : la provenance du sang détermine la destination du sortilège. Ainsi, si un mage est consulté sur l’avenir d’un enfant, il lui faudra au préalable disposer de quelques gouttes de sang du nouveau né.
Si la sang-magie a pour réputation d’être une magie occulte, c’est que sa pratique est particulièrement dangereuse. Tout comme la science-magie, elle réclame sacrifice ; plus elle est utilisée, pour elle fatigue. De même, ceux qui ont recours à un mage en leur donnant leur sang voient leur esprit altéré, jusqu’à parfois tomber dans un fanatisme et une folie profonde. Si plusieurs mages du Collège tentent de trouver le moyen de limiter les effets secondaires de l’utilisation de la sang-magie, aucun des nombreux travaux de recherche lancés sur le sujet n’a encore porté de fruits.
Parmi les secrets découverts de la sang-magie, on dénombre cinq grandes disciplines.
L'invocation d'esprits
Des soldats d'ombre à l'appel de créatures démoniaques, l'invocation est une technique aussi crainte que délicate.
La divination, ou Lecture de Flammes
A la frontière entre la science et le mysticisme, la divination est le point de jonction entre magie et religion. Les prêtres sont au moins aussi puissants que les acolytes du Collège lorsqu'il s'agit de démêler le vrai du faux dans les feux ronflants. La divination est utilisée lors de plusieurs cérémonies clés de la vie valyrienne - de la naissance au tombeau - mais il y a toujours un risque à s'aventurer trop loin dans le futur. La véracité de la prédiction dépend du mage ou du prêtre.
La nécromancie
Savoir complexe, savoir redouté, seuls les archi-mages les plus sages osent s'aventurer sur le terrain du réveil des morts. Lorsque cela est pratiqué, c'est toujours dans un but académique et jamais dans un but politique ou conquérant. Le respect de l'Au-delà est une frontière que même les plus érudits ne franchiront jamais.
La manipulation mentale
Parfois utilisée pour apaiser les souffrances d'un malheureux sur le point de rejoindre l'éternité brûlante, la magie mentale est aussi l'outil privilégié des questionnements en tous genres. La justice valyrienne n'hésite pas à recourir aux mages pour interroger ses prisonniers, ou tous ceux qu'elle soupçonne de contrevenir à ses lois.
La métamorphose
Si la transformation animale est un traditionnel spectacle pour la noblesse , la transformation humaine - telle que pratiquée également par les adeptes du Dieu Sang Visage - est fortement contrôlée. Prendre l'apparence d'un autre signifie sa mort, et l'on ne tue pas impunément à Valyria.
Le Collège des Mages
Les mages de Valyria sont une entité politique à part entière. La plupart d’entre eux sont rassemblés au Collège des Mages qui est l’organe centralisant les ressources des adeptes de la magie dans la capitale et au-delà.
Si les mages sont – à l’instar des futurs mestres de Westeros – gardiens du savoir des Valyriens, ils ont eux-mêmes leurs propres objectifs politiques et d’influence. Ainsi, lorsqu’un jeune rejoint leurs rangs, il ne renie ni son nom, ni ses origines, et peut donc, une fois sa formation achevée, retourner au service de sa famille… ou d’une autre. Toutefois, la plupart d’entre eux se concentre sur la recherche ésotérique et les ensorcellements. S’il est possible pour un mage d’être effectivement indépendant du Collège, il ou elle doit pouvoir compter sur le patronage de quelconque personnage puissant pour financer ses différentes expériences et le fonctionnement global de ses sorts. Le Collège est tenu pour responsable du comportement de tous les mages de Valyria. Légalement, la magie ne peut en aucun cas interférer avec la volonté de Drivo.
L'admission au Collège
L’admission au Collège se fait en règle générale autour des quatorze ans, sans distinction de classe, ni de genre. S’il n’y a pas de distinction au moment de l’admission, l’accession à cette dernière n’est pas la même en fonction des origines de chacun :
- pour les grandes familles nobles : chaque nouveau-né étant systématiquement soumis à l’Epreuve du Feu, les familles nobles ont une idée de la qualité du sang des leurs dès le début. Si tous les enfants au sang prometteur grandissent avec un dragon dans l’optique de faire un jour partie des chevaucheurs, il arrive que certains soient destinés au Collège. Auquel cas, une cérémonie difficile se tient peu avant l’entrée du futur novice au sein des mages pour briser le lien déjà établi avec le dragon. La magie étant un art dangereux et coûteux, le lien avec une telle créature ne peut être maintenu de manière sécurisée. Il n’y a aucun exemple dans l’Histoire de mage ayant pu conserver son lien avec un dragon.
- pour les riches citoyens : les grandes familles de marchands ou artisans peuvent également soumettre leurs jeunes à l’Epreuve du Feu. Si l’enfant démontre une capacité sanguine particulière, il est possible que la famille fasse le choix de l’éduquer pour le préparer à rejoindre le Collège.
- pour le petit peuple : le peuple dans sa très grande généralité considère l’accession au Collège comme une chance unique d’ascension sociale. Si toutes les familles ne pratiquent pas l’Epreuve du Feu de peur de tuer ou gravement mutiler leurs nouveau-nés, celles qui le font et qui ont la surprise de voir l’enfant y démontrer un sang de bonne qualité peuvent laisser les mages lui donner une éducation jusqu’à ce qu’il soit en âge de rejoindre le Collège… ou les rangs des serviteurs du temple.
L'organisation du Collège
Le Collège des Mages est dirigé par un Magister secondé par dix archimages. Le Magister est en règle générale le plus instruit et le plus puissant des mages de la péninsule et se trouve souvent désigné par le Magister précédent pour lui succéder. Les archimages sont les gardiens des différents savoirs magiques de Valyria, et chacun est expert dans l’une des dix disciplines de la magie valyrienne. Ces dernières sont :
- Forge d’acier valyrien :
- Alchimie :
- Incantation runique :
- Guérison :
- Divination :
- Pyromancie :
- Métamorphose :
- Invocation :
- Domination mentale :
- Nécromancie :
Comme exprimé dans l’annexe sur la magie, certaines pratiques sont plus réglementées que d’autres, notamment la domination mentale, la métamorphose et, bien sûr, la nécromancie.
L'apprentissage
Les mages sont en perpétuel apprentissage mais leur parcours est rythmé par le passage d’un cercle à un autre. Traditionnellement, la plupart des mages ne vont au-delà du quatrième. La pratique des disciplines restreintes n’est pas autorisée avant le cinquième cercle.
- Premier Cercle : les apprentis tout juste arrivés au Collège. Il est de coutume de commencer la formation vers les quatorze ans, mais il est possible – pour des enfants au sang prometteur – d’être admis plus tôt.
- Deuxième Cercle : les novices étant prêts à débuter leurs études.
- Troisième Cercle : ces jeunes mages sont généralement capables de commencer à exercer de manière autonome. A partir de là, ils peuvent sortir plus librement du Collège pour faire démonstration de leurs connaissances dans le monde, afin de faire rayonner la magie et obtenir des mécènes, pour eux-même ou pour le Collège.
Saerelys Riahenor - Quatrième Cercle : c’est là le principal contingent des mages du Collège. Il regroupe les personnes capables de maîtriser la plupart des sorts et compétences de base.
- Cinquième Cercle : les mages spécialistes d’un sort ou d’une discipline, notamment restreinte.
- Sixième Cercle : il s’agit traditionnellement du cercle des archimages.
- Septième Cercle : ces mages sont si puissants qu’ils sont considérés comme pouvant un jour devenir Magister et sont de fait en nombre très réduit, entre un et trois par génération.