Ouverte sur l'Occident et la Mer d'Eté, Gelios est l'un des grands ports de Valyria dont les marchandises inondent les îles d'Eté, Ibben, Andalos, et jusqu'au lointain continent de Westeros où les peuplades sauvages sont toujours intéressées. Port puissant, Gelios contrôle une bonne partie de la Mer et est considérée comme la porte maritime vers Valyria pour ceux qui viennent de l'Ouest. Cité capitale pour le bon fonctionnement des échanges commerciaux, le contrôle de Gelios et la nomination de son Archonte font souvent l'objet d'âpres tractations entre les grands du monde valyrien.

Très minérale, Gelios surprend par son élégance. Des statues de marre et des bâtiments en grès parsèment son aire urbaine. Populeuse, la ville vit autour de son immense port qui s'ouvre sur des flots calmes et un air marin iodé. Gelios est également la base des flottes valyriennes qui surveillent les approches occidentales de la péninsule.

Mantarys est la plus grande cité du Nord de Valyria. Point de convergence de plusieurs rivières descendant des montagnes environnantes, la ville a su se développer sur le commerce car elle est aussi la porte d'entrée des caravanes arrivant de l'Empire de Ghis. Siège du pouvoir du Nord, Mantarys est peuplée et compte nombre de puissantes familles qui règlent là leurs affaires locales.

Construite dans une pierre grise et mauve, la cité de Mantarys est riche des taxes qu'elle prélève sur les marchands qui emprunte ses portes, sur ceux qui font des affaires dans la cité et sur les différentes guildes qui ont une forte présence en ville. Les montagnes toutes proches attirent foule de membres des guildes qui viennent trouver du matériau de construction, des minerais ou encore des herbes rares. L'eau autour de laquelle elle est construite - la légende dit que les Rhoynars ont aidé à son installation - est considérée comme pure et très minérale : elle entre dans la composition de la plupart des philtres, potions et autres cérémonies requérant de l'eau. Trapue, Mantarys est en perpétuelle croissance et son centre est parsemé de tours et d'hôtels particuliers faisant la splendeur de la Perle du Nord.

Magnifique, Mhysa Faer est peut-être la plus belle des cités de la Péninsule. Installée sur une côte rocailleuse mais truffée d'une végétation solide et drue, elle s'ouvre sur une baie d'eau turquoise baignée par un soleil à la douce chaleur. Ses hautes tours et ses aqueducs s'élèvent hauts et brandissent fièrement leur architecture valyrienne. Bâtie sur la côte Est de Valyria, Mhysa Faer est la grande ville faisant face à la capitale du Vieil Empire rival. Si les échanges commerciaux sont nombreux en temps de paix, elle est aussi plus menacée en temps de guerre et a d'ailleurs subi une importante attaque durant le conflit récemment achevé.

Dense et pourtant étendue, la ville est possiblement un ancien avant-poste ghiscari comme son nom pourrait le laisser entendre. En effet, "Mhysa" signifie "Mère" dans l'idiome ghiscari. Toujours est-il que la cité est le pendant de Ghis la Grande. Il s'agit donc de déployer autant de magnificence que possible. Les statues y sont d'or, les bâtiments sont décorés en turquoise et en pierres semi-précieuses tandis que les tours qu'on peut y voir sont les plus hautes après celles de Valyria. Son port est envahi d'une eau si claire que l'on peut voir les ombres des multiples navires faisant relâche sur les fonds de sable blanc.

Considérée seconde plus belle et plus majestueuse ville de la Péninsule après Valyria elle-même, Oros brille par ses tours de granit rose et la diversité des populations qui s'y croisent. Pour le voyageur, la cité est la dernière étape avant le Passage : un long défilé entre les Quatorze Flammes, menant au coeur de l'empire valyrien.

Ses marchés sont parmi les plus vastes et les mieux achalandés de la Péninsule car la plupart des marchands ne souhaitent guère s'aventurer jusqu'au coeur dangereux de Valyria et préfèrent vendre ici leurs cargaisons à des négociants valyriens qui se chargeront de rapatrier les denrées. Oros et les familles qui y luttent pour le pouvoir tirent donc une richesse très conséquente des nombreux échanges qui s'y font. Terrain de bataille perpétuel entre puissants du Nord et du Sud, la ville est parsemée de palais splendides, de jardins exotiques et continuellement égayée de bals et de célébrations des grandes maisons visant à gagner le coeur des électeurs.

Située entre la Mer des Soupirs et la Mer d'Eté, Rhyos dispose de l'un des climats les plus favorables de la péninsule. Plus proche de la petite mer intérieure, la cité est ouverte sur l'étendue d'eau où son port y très actif car il est une source foisonnante de poissons et mollusques. Certains animaux rares sont ici élevés pour leurs oeufs qui sont ensuite vendus à prix d'or pour nourrir les puissants de Valyria.

Grande cité marchande, Rhyos est aussi cosmopolite que peut l'être une ville située sur une route commerciale majeure. Il n'est pas rare d'y croiser des marchands Andals et Rhoynars entreprenant un long périple pour rentrer chez eux après avoir vendus leurs biens à Valyria ou Oros. La cité est superbement entretenue et les quelques palais des seigneurs-dragons du coin y sont généralement dissimulés au cœur de grands parcs en plein cœur de la cité. La ville elle-même n'est pas ceinte de murailles ; une ligne de fortifications contrôle la route venant du Nord, seul endroit d'où peut venir une attaque, un peu plus en amont sur la route qui relie Rhyos à Anogaria et Draconys.

Petite citée marchande et fortifiée, Tolos a souffert de la guerre récente contre Ghis et en garde encore certaine séquelle. Dans les collines environnantes, les immenses carrés de terre retournée rappellent les morts laissés par la Harpie, jetés là sans distinction de rang ou d'origine. Il n'est pas rare dans les champs alentour de parfois voir surgir un glaive, un bouclier voire un cadavre oublié.

Tolos est située au coeur des Falaises Noire et l'entrée de la ville par la mer est impressionnante tant la cité est encadrée de ce qui semble être une gigantesque muraille. Son port lui-même est protégé par une digue surmontée de deux statues de guerriers légendaires de Tolos qui la protégèrent jadis contre un ennemi dont le nom s'est perdu. Dynamique avant la guerre, la ville est désormais comme sonnée malgré les années qui ont passé. Les navires n'y affluent plus comme avant, et les deux quadrirèmes qui gardent l'accès à la rade rappellent aisément que les Valyriens sont désormais aux aguets. Au sein de la ville, on trouve de petites ruelles serpentant entre des bâtiments très resserrés et relativement hauts du fait du manque de place entre les murailles. Il fait assez sombre dans la ville, même en pleine journée.

Première vision du Sud de Valyria pour qui sort du Passage en arrivant depuis le Nord et Oros, Tyria est l'une des villes les plus majestueuses de la péninsule. Pour qui voyage depuis longtemps, sa vue doit être importante car il s'agit de l'ultime étape avant d'arriver à Valyria elle-même. Les bâtiments y sont splendides et les gens prospères. Entourée d'une vaste plaine agricole arrosée par les cendres des Quatorze Flammes, la cité est la plus fertile de la région.

La cité compte une double-forteresse dont les deux parties, chacune sise sur une colline, sont reliées par un pont qui court au-dessus de toute l'aire urbaine, ou peu s'en faut. Conçue pour être le dernier rempart et le bouclier de Valyria, Tyria est également un grand centre des arts. De nombreux artistes y vivent, venant rechercher la proximité de Valyria mais dans un cadre moins fébrile. Les belles résidences des marchands y côtoient donc les ateliers des sculpteurs, les jardins des peintres et les théâtres des poètes. Autour de chaque forteresse, les flancs des collines sont les lieux les plus courus de la ville : les palais et hôtels particuliers s'y succèdent dans des petites rues pavées bordées d'arbre importés.

Est-il nécessaire d'introduire Valyria ? Plus formidable cité au monde selon les Valyriens, elle est construite sur une immense caldeira volcanique dont la surface est parcourue de quelques gouffres au fond desquels coule de la lave en fusion. La nuit, la ville semble rougeoyer doucement comme si elle était elle-même vivante, tel un dragon endormi. Organisée en quatre quadrants rayonnant autour de la Flamme, le complexe gouvernemental, la ville vit au rythme des célébrations divines, des soirées mondaines et des spectacles. C'est évidemment un centre commercial très dynamique où on y croise de nombreux peuples et à peu près toutes les marchandises possibles et imaginables. La ville étant difficiles d'accès, elle n'est pas aussi cosmopolite qu'on pourrait le penser, malgré la présence de plus en plus importante d'esclaves.

Hérissée de tours carrées ou en ogive, Valyria est le repère de sa noblesse-dragon. On y voit régulièrement plusieurs de ces créatures magiques voler paisiblement au-dessus des toits ou s'accrocher à l'une de ces fameuses tours. La ville compte de nombreuses places et jardins pour permettre à la population de pouvoir sortir un peu de son dédale urbain dense et toujours en croissance. Si la ville est un endroit agréable, y circuler librement est compliqué du fait du cloisonnement de certains endroits. Revers de tant de gloire et de richesses, la ville compte également un grand quartier où la population défavorisée s'entasse dans des conditions plus que précaires.

Velos a été fondée voici quelques deux cents cinquante ans. Si elle n'est pas encore de taille à rivaliser avec les autres cités de la péninsule valyrienne, elle revêt une importance symbolique très forte pour les Valyriens car elle leur permet de revendiquer le Sud de l'Ile aux Cèdres. La fondation de la ville a été, jadis, poussée par les familles Haeron et Naehrys qui se revendiquent des deux héroïnes dont la légende est liée à la création de l'île. Velos a récemment été au coeur de toutes les attentions puisque c'est dans ses eaux que les Ghiscaris ont trouvé le prétexte pour déclarer ouvertement la guerre.

Occupée par une légion de Ghis durant le conflit, Velos a souffert. Plusieurs des villages alentour ont été brûlés et la ville a subi un pillage partiel. Encore très fonctionnelle, elle n'a pas vocation à être autre chose qu'une colonie de peuplement pour l'instant, une tête de pont pour aller plus loin. Les deux seuls familles nobles qui y sont présentes sont évidemment les Naehrys qui en ont symboliquement fait le nouveau siège de leur pouvoir et dont le palais a été relativement épargné par les Ghiscaris qui en avaient fait leur centre d'occupation. Les Haeron y ont également un modeste manoir mais ne sont guère attachés à Velos.

Première colonie véritable de Valyria, Volantis a été construite sur la rive orientale de la Rhoyne pour permettre à la population toujours plus importante de la péninsule de pouvoir trouver de nouveaux territoires où prospérer. A la différence de Velos, Volantis ne revêt aucune importance symbolique outre celle d'affirmer la volonté de clamer des terres supplémentaires. La cité n'est aujourd'hui rien de plus qu'un avant-poste militaire ceint d'une muraille de pierre noire rappelant le verredragon. Les Rhoynars des villes autour ont donné leur bénédiction à la fondation de cette colonie, estimant que le commerce y serait facilité.

Plus jeune cité de notre annexe, Volantis grandit vite et déjà des faubourgs se développent autour de son rempart. Les colons viennent y chercher de nouvelles terres à cultiver, à s'affranchir de l'influence écrasante des guildes sur l'économie de la métropole et la concurrence toujours plus rude dans les secteurs de l'artisanat et de la culture. Ici, on peut vivre une vie plus douce et faire des affaires avec les Rhoynars raffinés eux-mêmes avides de culture valyrienne. Quelque soit l'avenir de Volantis, elle semble promise à une histoire longue et glorieuse.