l’Empire Doré de Yi Ti est à son apogée.
Vaste et riche, il n’entretient cependant que des liens ténus avec les puissances occidentales d’Essos. Le royaume de Sarnor fut la première des civilisations de la région à établir le contact avec les empereur-dieux. Il en résulte une
relation privilégiée entre les marchands sarnoris et les Yi Tiens, Sarnor disposant de plusieurs comptoirs dans tous l’empire et des seules routes commerciales terrestres reliant l’Empire doré au reste d’Essos.
L’Empire de Ghis et Valyria entretiennent également des relations plus distantes avec Yi Ti, qui y dispose d’ambassadeurs et qui a garantit quelques privilèges commerciaux mineurs en signe de bonne volonté.
En ces jours, l’Empire Doré a atteint un véritable âge d’or (huhu), une apogée que n’égale que le mythique Grand Empire de l’Aube décrit dans d’obscures chroniques et qui, selon les légendes, se serait effondré durant la Longue Nuit. Yi Ti a soumis par les armes les royautés de Len et de Grand-Moraq, les annexant purement et simplement.
Ses armées innombrables, la qualité de ses généraux, et la finesse de ses diplomates font que des civilisations encore inconnues ou mal comprises par Valyria – comme Qarth ou Asshaï – qui sont voisines de Yi Ti préfèrent payer un tribut plutôt que de risquer de provoquer l’ire de l’empereur-dieu.
La bannière impériale des empereur-dieux :
Organisé autour de la grande cité de Yin,
l'Empire Doré est administré par une multitude de gouverneurs militaires, de princes et de roitelets locaux avec un degré d'autonomie et une loyauté au trône impérial assez variable. Si l'empereur-dieu dispose assurément d'un titre éminemment prestigieux qui lui confère une aura certaine,
la réalité du pouvoir politique à Yi Ti tient plus dans les rapports de force entre grands princes que dans les intrigues du palais impérial.
Le Nord de la région de Yi Ti est parcouru par les peuples Joghos Nhai, cousins des Dothrakis, et qui montent les zéquillons, une monture incroyablement rapide. Ils ravagent régulièrement les plaines septentrionales de l'Empire Doré et disparaissent avant que les troupes impériales ou locales n'aient le temps de réagir.
Dernièrement, Yi Ti a été amené à se positionner sur la guerre entre Valyria et Ghis. Les frontières ghiscaries et Yi Tiennes étant très proches,
l'empereur-dieu a su tirer profit du conflit en cours pour extorquer un tribut à Ghis... qui a été obligée de le payer. Valyria n'a pas officiellement commenté mais tous savent qu'au Sénat et au Conseil, des sourires satisfaits ont été échangés.
Si distant soit-il, l'Empire Doré n'est pourtant pas un interlocuteur à prendre à la légère et si son commerce extérieur est très restreint et réglementé, il est
pourvoyeur d'un grand nombre de ressources exotiques très courues : jade, diamants sombres, jaspe et perles noires comptent parmi les plus demandées.
L'esclavage a cours dans l'Empire Doré, mais d'une façon différente qu'à Valyria ou à Ghis. Il est pratiqué dans une logique punitive en application avec les lois locales. La notion d'homme libre étant liée à la présence d'attributs masculins biologiques, un homme qui, pour une raison ou une autre, les perd perdra également son statut d'homme libre. Un homme coupable d'un crime grave - viol, meurtre, lèse-majesté, trahison - est condamné à être castré, et donc, par la force des choses, à devenir moins qu'un homme : un esclave. Les femmes coupables de crimes de gravité similaire sont quant à elle condamnée à être vendues comme concubines ou prostituées. On estime la proportion d'esclaves dans la population totale de l'empire à 5%.